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On parle de nous...

À l'école de la beauté

Par Caroline Grégoire

Dans Le Soleil

 

Edith Serei est une figure importante du domaine de la beauté depuis plus de 60 ans. Débarquée au Québec en 1958, cette Hongroise a fait ses classes d’esthétique à Paris. Peu connue des femmes du Québec de ce temps, elle a permis de mettre cette profession en lumière. La contribution de cette femme d’affaires et communicatrice a été majeure pour la profession d’esthéticienne.

 

Elle a fondé la première école d’esthétique en Amérique du Nord, l’Académie Édith Serei, à son arrivée à Montréal en 1958. Suivi d’une seconde à Québec, en 1961. Viendront ensuite Toronto, Sherbrooke et Ottawa. La dame s’est forgé une solide réputation avec son expertise qu’elle rendait accessible à toutes. Pour elle, chaque femme avait la possibilité d’être belle.

 

On pouvait la voir à la télévision anglaise et française comme chroniqueuse et animatrice. Elle a écrit des livres et enseigné. De son initiative, un pavillon a été dédié à la beauté pendant l’Expo 67. Elle a jugé des concours de beauté dans les années 1970 et a été nommée chevalière de l’ordre national du Mérite du gouvernement de la France en 1974. Une rue porte aujourd’hui son nom à Montréal.

 

Relance du petit-fils

Les années ont passé; Mme Serei nous a quittés en 2005 et l’institut de Québec a fini par fermer ses portes. Son époux est demeuré propriétaire de l’académie de Montréal jusqu’en 2007, année ou Alain Gauvin, petit-fils de l’entrepreneure, a décidé de prendre la relève. Il a suivi les traces de sa grand-mère et de sa mère, qui fut à son tour enseignante et directrice.

 

«J’ai grandi là dedans. J’ai toujours dit que je ne voulais pas en faire partie! Mon grand-père avait 86 ans quand j’ai repris l’entreprise, pour remettre le bateau à flot», relate en riant M. Gauvin, qui à l’origine est comptable agréé...

 

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